les sites touristiques chinois avec une breve explication des vestiges chinois

Les principaux sites historiques chinois

Le palais impérial chinois des dynasties Ming et Qing    
Siège du pouvoir suprême pendant plus de cinq siècles, la Cité interdite chinoise, avec ses jardins paysagers et ses nombreux bâtiments dont les 9 salles renfermant meubles et oeuvres d'art chinois, constitue un témoignage inestimable de la civilisation chinoise au temps des Ming et des Qing.

Le mont Taishan  
Symbôle de la civilisation et de la croyance chinoise, objet d'un culte impérial pendant près de deux millénaires, le mont sacré Tai abrite des chefs d'oeuvre artistiques chinois, source d'inspiration pour les artistes chinois et les lettrés chinois.

La Grande Muraille de chine
Vers 22 av. J.-C., Qin Shin Huang entreprit de réunir des tronçons de fortifications existants pour en faire un système défensif contre les invasions venues du Nord. Poursuivis jusque sous les Ming (1368-1644), ces travaux ont produit le plus gigantesque ouvrage de génie du monde tant au point de vue militaire, stratégique et architectural.

Les grottes de Mogao
Situées sur la Route de la soie, les 492 cellules et sanctuaires rupestres de Mogao sont célèbres pour leurs statues et leurs peintures murales chinoise, totalisant un millénaire d'art bouddhique.

Le mausolée du premier empereur Qin
Sur ce site archéologique chinois qui ne fut découvert qu'en 1974, des milliers de statues restent sans doute à mettre à jour. C'est là que Qin, premier unificateur de la Chine, mort en 21 av. J.-C., repose entouré d'une armée de guerriers en terre cuite. Ces personnages, tous différents, avec leurs chevaux, leurs chars et leurs armes, sont des chefs-d'oeuvre de réalisme et contribuent à mieux connaître l'histoire de Qin et de la Chine.

Le mont Huangshan
Emergeant d'une mer de nuages, Huangshanm est considérée comme la plus belle montagne de Chine tant par les visiteurs, les peintres, les poêtes, les photographes et autres amoureux de la montagne. Elle fut longtemps célébrée dans la littérature et l'art chinois.

La région d'intérêt panoramique et historique de la vallée de Jiuzhaigou
Abritant 14 espèces d'oiseaux, des espèces végétales et animales menacées comme le panda géant et le takin de Sichuan, la vallée de Jiuzhaigou s'étend sur 72 hectares dans un cadre extrêmement accidentée et culminant à plus de 4 800 mètres d'altitude. Elle est favorisée par une série d'écosystèmes forestiers très variés. Ses paysages chinois sont composés de cônes étroits et de chutes d'eau gigantesques.

Résidence de montagne et les temples avoisinants à Chengde
La résidence de montagne, palais chinois d'été de la Dynastie Qing, fut construite de 173 à 1792. C'est un vaste ensemble de palais chinois et de bâtiments administratifs et cérémoniels, de temples  et de jardins s'intégrant  à un paysage de lacs, de pâturages et de forêts. La résidence de montagne est un témoignage historique précieux sur le développement final de la société féodale en Chine.

Le temple et le cimetière de Confucius et la demeure de la famille Kong à Qufu
Le temple, le cimetière et la demeure de famille du grand philosophe chinois, politicien et éducateur Confucius (VIe- Ve siècle avant J.-C.), sont situés à Qufu, ville de la province de Shandong. Le temple construit à sa mémoire en 478 av. J.C., détruit et reconstruit au cours des siècles, compte aujourd'hui plus de cent bâtiments. Le cimetière contient les tombes de Confucius et de ses descendants. La petite maison de la famille Kong est devenue une demeure aristocratique gigantesque dont subsistent 152 bâtiments. L'ensemble des monuments de Qufu a été préservé grâce à la dévotion des empereurs de Chine pendant plus de deux millénaires.

Les bâtiments anciens des montagnes de Wudang
Les palais et temples qui constituent le noyau de ce complexe de bâtiments séculaires et religieux datent de l'époque des dynasties chinoises des Yuan, Ming et Qing. Les flancs des montagnes de Wudang (province de Hubei) et leurs vallées panoramiques abritent ce site qui fut construit pendant la dynastie des Ming (XIVe - XVIIe siècle) et qui comporte également des bâtiments taoï(sites datant du VIIe siècle. L'ensemble représente l'apogée de l'architecture et de l'art chinois sur une période d'environ un millénaire.

Le Palais du Potala à Lhasa
Le Palais du Potala est construit sur la Colline Rouge au centre de la vallée de Lhasa, à 3 700 mètres d'altitude. Composé du Palais blanc et du Palais rouge, avec leurs bâtiments auxiliaires, le Potala, palais d'hiver du Dalaï Lama depuis le VIIe siècle, est un ensemble politique, administratif et religieux. Il symbolise la théocratie bouddhique tibétaine et son rôle central dans l'administration traditionnelle au Tibet. La beauté de son architecture, sa riche décoration et son emplacement harmonieux s'ajoutent à son intérêt historique et religieux.

Paysage panoramique du mont Emei, incluant le paysage panoramique du grand Bouddha de Leshan
C'est ici, dans un paysage d'une grande beauté sur le mont Emei, dans le Sichuan, que fut édifié au Ier siècle le premier temple bouddhiste chinois et en fit l'un des principaux lieux sacrés du bouddhisme. Au cours des siècles, les trésors culturels s'y accumulèrent avec notamment, le plus grand : le Bouddha de Leshan érigé au VIIIe siècle. Cette statue taillée à flanc de colline, qui domine le confluent de trois fleuves de ses 71 mètres de haut, est la plus grande statue de Bouddha du monde. Le Mont Emei se distingue également pour la grande diversité de sa flore, allant des zones végétales subtropicales aux forêts de conifères subalpines, avec certains spécimens d'arbres de plus de 1000 ans d'âge.

Vieille ville de Ping Yao
Fondée au XIVe siècle, Ping Yao est un exemple rarissime de cité chinoise Han traditionnelle. Son tissu urbain est l'exemple même de l'évolution des styles architecturaux et de l'urbanisme en Chine impériale durant cinq siècles. Les imposants édifices chiois liés à l'activité bancaire rappellent que Ping Yao fut le centre bancaire de toute la Chine au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Jardins classiques de Suzhou
Le paysagisme classique chinois, qui cherche à recréer des paysages naturels en miniature, ne trouve sa place que dans les quatre jardins de la ville historique de Suzhou. Ils sont reconnus comme étant des chefs-d'œuvre du genre. Datant du XVIe au XVIIIe siècle, ils reflètent la grande importance métaphysique de la beauté naturelle.

La Vieille ville de Lijiang
La vieille ville de Lijiang a conservé un paysage urbain historique chinois de grande qualité et authentique. Son architecture chinoise est remarquable par l'association d'éléments de plusieurs cultures réunies durant de nombreux siècles. Lijiang possède également un système d'alimentation en eau extrêmement complexe et ingénieux qui fonctionne toujours efficacement.

Palais d'Été, Jardin impérial de Beijing
Le Palais d'Eté de Beijing est un chef-d'œuvre de l'art des jardins paysagers chinois. Il intègre le décor naturel des collines et des plans d'eau à des éléments de fabrication humaine tels que salles, palais, temples et ponts, créant ainsi un aspect esthétique incomparable.

Temple du Ciel, autel sacrificiel impérial à Beijing
Fondé dans la première moitié du XVe siècle, le Temple du ciel est un ensemble de bâtiments dédiés au culte, situés dans des jardins chinois et entourés de pinèdes historiques. Son agencement global est le symbole de la relation entre le ciel et la terre, essence de la formation des objets célestes, ainsi que le rôle particulier que jouaient les empereurs dans cette relation.

Mont Wuyi
La région du Mont Wuyi est considérée comme la plus exceptionnelle pour la conservation de la biodiversité dans le Sud-est de la Chine. C'est un refuge pour bon nombre d'espèces reliques anciennes. La beauté sereine des gorges spectaculaires de la Rivière aux Neuf Coudes avec ses nombreux temples chinois et monastères chinois a été le cadre du développement du néo-confucianisme qui s'est répandu à partir d'ici et qui a été très influent dans les cultures d'Asie orientale. Au Ier siècle av. J.-C., la localité voisine de Chengcun a été une grande capitale administrative, construite par la dynastie Han. Derrière ses murailles massives se trouve un site archéologique chinois de grande importance.

Sculptures rupestres de Dazu
Les montagnes abruptes de la région de Dazu abritent des sculptures rupestres datant du IXe au XIIIe siècle. Celles-ci sont remarquables de par leur grande qualité esthétique, la richesse de leurs sujets, tant séculiers que religieux, et l'éclairage qu'elles portent sur la vie quotidienne en Chine à cette époque. Elles témoignent aussi de la fusion des trois religions : du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme.

Mont Qingcheng et système d'irrigation de Dujiangyan
La construction du système d'irrigation de Dujiangyan a commencé au IIIe siècle avant J.-C., et il continue à réguler les eaux de la rivière Minjiang et de les distribuer sur les terres fertiles des plaines de Chengdu. Le Mont Qingcheng est le berceau du taoïsme, qui est célébré dans une série de temples chinois anciens.

Grottes de Longmen
Les grottes et niches de Longmen abritent la plus grande collection d'oeuvres d'art en pierre des dynasties des Wei du Nord et Tang (316-97 Av JC). Les sujets portent exclusivement sur la religion bouddhiste.

Tombes impériales des dynasties Ming et Qing
L'intégration harmonieuse d'ensembles architecturaux chinois remarquables dans un cadre naturel judicieusement choisi pour répondre aux critères de la géomancie (Fengshui) fait des tombes impériales Ming et Qing des chefs d'oeuvre du génie créateur humain.

Les mausolées impériaux sont les témoignages exceptionnels d'une tradition culturelle et architecturale de plus de cinq siècles.Les tombes Ming et Qing sont de brillantes illustrations des croyances, de la conception du monde et des théories géomanciennes du Fengshui de la Chine féodale ; les tombes impériales Ming et Qing sont des sites naturels aménagés, soigneusement choisis en fonction de principes de géomancie (Fengshui) pour accueillir de nombreux édifices d'architecture et de décoration traditionnelles. Elles illustrent la continuité, à travers cinq siècles, d'une conception du monde et du pouvoir propre à la Chine féodale.